Quelle est l’histoire de cette discipline et en quoi consiste ce sport ?
La discipline a connu ses débuts dans les rues de Tahachal, dans les quartiers de Katmandou, où Sagar Shrestha a commencé à enseigner à de petits groupes cet art martial. Mais le gouvernement népalais interdisait tout art martial. Malgré cela, Sagar a participé et gagné à plusieurs reprises les Asian Games, un tournoi asiatique interdiscipline.
À partir de là, il décide de structurer et codifier sa méthode de combat et créé le buddhako. En 1990, Sagar décide de venir en Europe, afin de faire connaître son art martial, et il s’installe en Belgique, où il ouvre pas moins de 25 sections en dix ans. À partir de là, la discipline passe les frontières pour s’installer sur tous les continents.
Qu’est-ce que le buddhako ?
Le buddhako est un style de combat intégral, une discipline réaliste, qui permet l’accès à l’étude de la frappe portée. Il fait partie de la famille des karatés à frappes réelles. Cet art apprend à l’élève la maîtrise de son corps, au travers d’entraînements physiques, de son mental et de ses émotions via la mise à l’épreuve et la rencontre de ses limites.
À quoi va servir l’Open international à Brétignolles ?
Des équipes françaises, marocaines et belges vont s’y affronter. Cette compétition confortera nos résultats au niveau international, et nous permettra de recruter et faire vivre notre club.
Comment est née cette discipline en France ?
L’organisation française est née en 2002, lorsque j’ai décidé de mettre en place des clubs de buddhako. En 2004, j’ai, en tant que ceinture noire 3e degré et élève direct du maître, créé la section en tant que maître Sano Guru, avant d’être champion du monde 2004, dans ma catégorie et devenir, dans la hiérarchie Thulo Guru, ceinture noire 4e degré.
Samedi 5 novembre, Open international de buddhako, de 13 h à 20 h, à la salle omnisports. Entrée gratuite.